JOELLANNE

Trouver sa juste place dans notre univers...!

Mardi 20 mars 2012 à 10:53

Etymologiquement le mot tangible vient du latin « tangerer » c’est à dire toucher. Ce qui est  tangible tombe donc sous le sens du tact. On peut le connaître en le touchant. Précédé du préfixe privatif « in » tangible devient son contraire, intangible : qu’on ne peut connaître en touchant
                           Nous sommes tous reliés de l’univers intangible à l’univers tangible par un lien subtil. Entre nos différents modes de fonctionnement -pensées – émotions- paroles et actions- existe une synergie particulièrement vive, dont il importe de comprendre la portée. A tout instant notre cerveau reçoit des informations conscientes ou non du monde physique et matériel -donc tangible- qui lui parviennent par le biais de nos cinq sens : la vue, l’ouie, le goût, l’odorat et le toucher. Ces informations sont ensuite codifiées au niveau du mental, stockées dans notre mémoire ou utilisées immédiatement.
En parallèle et de manière plus subtile, nous possédons un sixième sens celui de l’intuition, qui siège dans le subconscient de notre esprit. En utilisant, d’une part les données captées par nos sens physiques et d’autre part celles qui font partie de l’inconscient collectif (qui nous relie aux autres), notre intuition va de façon empirique (c’est à dire en dehors de tout raisonnement) influencer psychiquement (en utilisant nos émotions) nos différents modes de fonctionnement, établissant une sorte de pont reliant notre être spirituel à notre être physique dans l’univers matériel qui nous entoure.
Si nous remontons plus haut dans l’échelle métaphysique de notre réalité d’être vivant, il existe un septième sens, celui de l’inconscient collectif. Il nous connecte les uns aux autres, mais nous relie également par le huitième sens, aux mondes animal, végétal, et minéral qui font partie fondamentalement de notre univers. C’est un réseau d’informations transcendantales (c’est à dire qui s’élève au-delà de ce qui est perceptible à notre conscience, et par-là même, intangibles) auquel notre subconscient individuel est assimilé, comme l’infime partie d’une énergie interactive, le neuvième sens, qui se fondrait dans le principe divin. Notre subconscient, comme l’une des cellules composant le tissu de cette énergie interactive, possède donc la connaissance et par conséquent l’expérience de celui-ci. Les informations qu’il nous transmet sont donc essentielles à ce qui anime nos différents modes de fonctionnement.
Ne dit-on pas « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » ? Ce qui signifie que nos émotions, véhiculant notre intuition, nous dévoilent son présage contre toute raison, laquelle -s’appuyant logiquement sur les informations incomplètes de nos cinq sens- n’en a pas immédiatement conscience et par conséquent peut en réfuter la réalité, si notre esprit est par trop cartésien.
En acceptant ce concept de l’incarnation de l’esprit dans la matière, il devient facile de comprendre que, sans l’appui des présages de notre intuition, il nous est impossible de fonctionner correctement. Encore faut-il savoir comment la solliciter et surtout empêcher qu’un excès d’émotions interfère entre elle et notre logique, base de toute action.
Notre raisonnement n’est jamais en cause dans une mauvaise décision, dans le sens qu’il tente d’établir logiquement ce qui est juste, bon, favorable ou néfaste, au moment d’agir. Notre raison agit comme une balance au sein de notre esprit conscient, jugeant les informations qui lui viennent du monde tangible par rapport à des principes conventionnellement corrects. Si notre esprit conscient prend pour habitude d’accepter comme réelles, les informations de l’inconscient collectif transmises par notre intuition, notre raison n’y trouvera plus rien à redire. En effet, elle analysera la situation en tenant compte de la valeur  «du facteur encore inconnu» que lui dicte l’intuition et l’intégrera comme élément concret. Il est significatif que l’intuition s’appuie parfois sur l’émotionnel pour nous forcer à agir précipitamment, dans l’urgence d’une situation et passant outre à toute logique.
 Prenons un exemple significatif :
 « Une personne est poussée par une forte impulsion à «manquer» son avion, alors que les compagnies sont surbookées et que la veille, elle avait du faire le forcing pour obtenir son billet… En manquant son vol, elle échappe à la mort dans l’écrasement de son avion. »
Comment expliquer son acte totalement irrationnel, sinon par le fait que son intuition -via l’inconscient collectif- l’a avertie que son avion allait s’écraser ? Que l’aspect émotionnel de cette impulsion se soit exprimé à travers l’un de ses cinq sens - comme un besoin urgent d’aller aux toilettes à la dernière minute, une envie subite d’entendre la voix de son conjoint au téléphone avant de s’embarquer, ou encore celle de s’arrêter un instant pour contempler les fleurs de son jardin avant de partir- importe peu. L’essentiel est que cette personne, ne pouvant clairement décoder le message de son intuition, se soit suffisamment attardée pour manquer son avion et ainsi préserver sa vie.
Il faut donc maintenir un juste équilibre entre notre état émotionnel et notre état rationnel pour que notre intuition se manifeste dans toute son acuité. Quand notre état d’esprit est serein, -quand il ne se laisse pas envahir par la crainte ou qu’il n’est pas dominé par une émotion violente, liée à une quelconque frustration qui nous rend avide- nous agissons dans le sens de notre intérêt en ayant tenu compte d’absolument toutes les données de la situation, issues de nos sept sensSi nous pensons juste, nous agissons juste et les éléments extérieurs se mettent en place, dans le temps et dans l’espace, pour que notre projet, nos attentes, nos espoirs se réalisent.
Ce principe est une réaction en chaîne de cause à effet. Il est impulsé au point de départ, par un désir (activement soutenu par notre volonté) de réalisation. Pour que les circonstances soient favorables à nos projets, il faut que notre intuition nous ait informés des moyens idéaux pour aboutir. Il y aura blocage si les circonstances extérieures à notre désir ne sont pas propices, notre subconscient nous le susurrera d’ailleurs à l’oreille, ce qui nous préservera de toute émotion réactive qui le retarderait encore plus. Le mieux, en toute circonstance, est de « laisser vivre » pour que le meilleur de la vie nous advienne. La pratique du tarot de Marseille, en donnant des tirages qui tiennent compte des éléments tangibles et intangibles d’une situation, active notre subconscient et nous délivre des informations complètes. C’est un bon apprentissage de l’utilisation spontanée de notre intuition.
 
                         A présent que ces notions d'Univers abstrait et concret vous sont plus claires, je vous invite à  passer à la page suivante et découvrir la Loi de Causalité, qui n'est rien d'autre que la notion de cause à effet entre pensées, paroles, actions et leurs conséquences...



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